Test DJI FPV – Un drone de course immersif pour débutant

TEST : DJI FPV – Un drone de course immersif pour débutant

J’ai eu la chance de tester pendant plusieurs jours le tout nouveau drone DJI FPV. FPV signifie « First Person View », ou en bon français « vol en immersion » ou « vol en vue subjective ». Concrètement, ce type de drone se pilote avec un casque-écran qui vous donne l’impression d’être assis dans le cockpit.

Le hic, c’est que jusqu’à présent, pour goûter aux joies du pilotage en immersion, il fallait soit être un peu bidouilleur (pour assembler soi-même son drone FPV en achetant les composants séparément), soit avoir un sacré budget (comptez 2 000 € minimum pour un kit clé en main).

Avec le DJI FPV, le géant chinois veut clairement démocratiser la pratique. Son drone est non seulement prêt à voler dès la sortie de la boîte, mais il intègre aussi tout un tas de technologies d’assistance au pilotage pour accompagner les débutants. Le tout pour un tarif certes encore élevé (719 € pour la version la plus basique quand même), mais qui défie toute concurrence au regard de ce qui est proposé. Alors, pari réussi pour DJI ? C’est ce que nous allons voir !

Le DJI FPV en bref

Avant de passer au vif du sujet, voici les principales caractéristiques techniques du DJI FPV :

  • Drone prêt à voler avec radiocommande, casque FPV et une batterie inclus
  • Caméra grand angle (150° FOV) filmant jusqu’en 4K 60fps
  • Transmission vidéo HD à faible latence (810p 120fps) jusqu’à 10 km
  • Vitesse max de 140 km/h en mode manuel
  • Détection d’obstacle à l’avant et en dessous + freinage d’urgence
  • Autonomie d’environ 20 minutes par batterie
  • Poids de 795 g avec batterie.

Le design : plutôt stylé pour un drone de course

Disons-le tout de suite : le DJI FPV ne paye pas de mine comparé aux drones grand public du constructeur. Exit le look ultra-compact et passe-partout des Mavic, ici on a affaire à un gros bébé taillé pour la vitesse.

Les bras sont fixes (pas pliables comme sur les autres drones DJI), le châssis plus massif et les hélices imposantes (13 cm de diamètre quand même). Mais dans l’ensemble, je trouve le design plutôt réussi pour un drone de course, avec ses lignes agressives et futuristes, ses LED customisables et son capot supérieur semi-transparent qui laisse entrevoir les composants électroniques. Clairement, ce drone ne passera pas inaperçu !

Le DJI FPV est compact (25,5 x 31,2 cm) mais lourd pour sa taille : 795 grammes avec sa batterie.
Le DJI FPV est compact (25,5 x 31,2 cm) mais lourd pour sa taille : 795 grammes avec sa batterie.

Côté construction, DJI a opté pour un châssis en plastique, ce qui peut paraître un peu léger pour résister aux crashs inévitables en FPV. Mais en y regardant de plus près, l’ensemble m’a semblé robuste et bien fini. Le drone est compact (25,5 x 31,2 cm) mais lourd pour sa taille : 795 grammes avec sa batterie.

À l’avant, on retrouve deux caméras dédiées à la détection d’obstacles. La caméra principale à nacelle est logée sous le drone et dispose d’un petit cache en plastique amovible pour la protéger (un peu galère à retirer ou remettre en place). À l’arrière, une trappe donne accès à la batterie et au port USB-C.

Le casque FPV V2 : super confort et qualité d’image au top

Le casque livré avec le DJI FPV s’appelle sobrement « FPV Goggles V2 ». Visuellement, il est très proche du casque V1 du système FPV Air Unit de DJI. Mais la comparaison s’arrête là.

En effet, cette nouvelle version améliore le confort avec son revêtement en tissu doux et son système de fixation par sangle réglable. Fini le masque en plastique qui vous laissait une belle marque rouge sur le front après 10 minutes d’utilisation. Là on peut porter le casque pendant de longues sessions sans gêne.

Autre évolution majeure : la qualité d’affichage. Les deux écrans indépendants offrent une résolution de 810p (contre 720p sur la V1) avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz (au lieu de 60 Hz). Résultat, l’image est super détaillée, fluide et immersive, avec un champ de vision horizontal de 150°.

Le casque DJI Goggles V2 communique avec le drone via la technologie de transmission OcuSync 3.0, qui promet une portée théorique de 10 km et une latence minimale (autour de 30 ms seulement).
Le casque DJI Goggles V2 communique avec le drone via la technologie de transmission OcuSync 3.0, qui promet une portée théorique de 10 km et une latence minimale (autour de 30 ms seulement).

Le casque communique avec le drone via la technologie de transmission OcuSync 3.0 de DJI, qui promet une portée théorique de 10 km et une latence minimale (autour de 30 ms seulement). Dans les faits, la qualité de transmission est vraiment excellente. En volant sur une plage dégagée, je n’ai pas constaté de perte de signal ni de lag gênant, même à plusieurs centaines de mètres de distance.

Côté réglages, le casque permet de paramétrer pas mal de choses sans avoir à sortir son smartphone : modes de vol, retour vidéo, alertes, géo-clôtures, etc. La navigation dans les menus se fait avec deux boutons sur le côté droit et elle est plutôt intuitive. Le seul petit défaut, c’est que le casque a tendance à glisser vers l’avant quand on baisse la tête.

Enfin, notez que le casque n’intègre pas de batterie. Il est alimenté via un câble par une batterie externe (fournie), que vous pouvez glisser dans votre poche. Un bon point pour l’autonomie et l’encombrement, mais la présence de ce fil pendant le vol n’est pas très pratique.

La radiocommande : simple et efficace

Esthétiquement, la radiocommande livrée avec le DJI FPV ressemble beaucoup à une manette de console de jeu, avec ses deux joysticks amovibles et sa forme ergonomique. C’est d’ailleurs très agréable en main.

Sur le dessus, on retrouve les classiques boutons d’allumage et de retour automatique, plus un bouton d’arrêt d’urgence (bien pratique si l’on perd le contrôle). Les gâchettes situées à l’arrière permettent de contrôler l’inclinaison de la caméra et de lancer/arrêter l’enregistrement vidéo.

La radiocommande livrée avec le DJI FPV ressemble beaucoup à une manette de console de jeu, avec ses deux joysticks amovibles
La radiocommande livrée avec le DJI FPV ressemble beaucoup à une manette de console de jeu, avec ses deux joysticks amovibles

Un petit curseur sur le flanc gauche permet de basculer rapidement entre les 3 modes de vol (N pour Normal, S pour Sport, M pour Manuel). J’y reviendrai plus en détail, mais en substance : le mode N est parfait pour débuter, le S pour s’amuser et le M réservé aux pilotes confirmés.

Enfin, la radiocommande intègre un module Wi-Fi pour diffuser le flux vidéo sur un smartphone (avec l’appli DJI Fly) et ainsi permettre à une autre personne de voir ce que filme le drone. Une fonction bien pensée pour voler à deux, l’un s’occupant du pilotage pendant que l’autre cadre les images.

L’application DJI Fly : du classique

Comme pour tous ses autres drones grand public, DJI propose de paramétrer et mettre à jour son FPV via l’application gratuite DJI Fly, disponible sur iOS et Android.

Rien de transcendant ici, on retrouve les fonctionnalités habituelles :

  • Tutoriel de prise en main et conseils de pilotage/sécurité
  • Gestion des mises à jour logicielles
  • Paramétrage des différentes options du drone et du casque
  • Visualisation de la carte avec les zones de vol autorisées
  • Accès à la galerie des médias pour visionner/partager/éditer ses images.

Notez que lors des premiers vols, un tutoriel en réalité augmentée bien fait vous guide pas à pas pour décoller et atterrir en toute sécurité. Un bon point pour les débutants !

En revanche, DJI n’a pas jugé utile d’intégrer dans son appli le très attendu simulateur de vol pour s’entraîner sans risque. Un comble quand on sait que le constructeur proposait cette fonctionnalité sur son précédent système FPV… Il faudra donc télécharger une appli tierce comme Liftoff ou Velocidrone sur son ordinateur.

Les modes de vol : une vraie progression pour les débutants

L’un des gros points forts du DJI FPV, c’est qu’il propose 3 modes de vol pour s’adapter à tous les niveaux de pilotage. Une excellente idée pour permettre une progression en douceur.

Le mode N (Normal) est le plus accessible. Le drone se comporte alors comme un DJI Mavic, avec un maintien de position GPS, une stabilisation de la caméra et des assistances au pilotage (détection d’obstacles, freinage, etc.) pour éviter la casse. C’est le mode parfait pour apprendre les bases du pilotage en immersion sans (trop) de risque. La vitesse est limitée à 50 km/h.

Le DJI FPV propose 3 modes de vol pour s'adapter à tous les niveaux
Le DJI FPV propose 3 modes de vol pour s’adapter à tous les niveaux

Avec le mode S (Sport), on passe la seconde côté sensations. Le drone devient plus réactif, plus nerveux. Il peut atteindre les 97 km/h et les virages s’inclinent bien. Pour autant, les assistances au vol restent actives (sauf la détection d’obstacles frontale). C’est le mode idéal pour s’habituer à la vitesse du FPV et réaliser ses premières courses poursuites.

Enfin, le mode M (Manuel) s’adresse clairement aux pilotes chevronnés. Ici, toutes les aides sont désactivées. Plus de GPS, plus de retour à la maison automatique, plus de limiteur de vitesse (jusqu’à 140 km/h en pointe !). Bref, vous avez le contrôle total du drone, pour le meilleur… et pour le pire. À réserver aux grands espaces bien dégagés.

Le gros avantage du DJI FPV, c’est qu’on peut passer d’un mode à l’autre d’un simple clic, même en vol. Commencer sa session en mode N pour décoller sereinement, basculer en S pour s’amuser un peu, repasser en N pour atterrir en douceur… Vraiment pratique et bien pensé !

L’expérience de vol : ultra fun et immersive

C’est évidemment LE critère le plus important pour un drone FPV. Et de ce point de vue, le DJI FPV est une vraie réussite !

Déjà, le décollage est un jeu d’enfant, même pour un cancre comme moi. Il suffit d’allumer la radio, de la connecter au drone, de choisir son mode de vol, puis de lancer la procédure automatique… et voilà le DJI FPV qui s’envole tout seul jusqu’à hauteur des yeux. Magique !

Une fois en l’air, les premières sensations sont assez déroutantes. Voir le monde d’aussi haut à travers ce grand écran, ressentir physiquement chaque virage et accélération… Il y a un petit temps d’adaptation, comme sur des montagnes russes. Mais on prend vite le pli !

En mode N, le drone est hyper stable et réagit au quart de tour. On prend rapidement confiance et on s’amuse à slalomer entre les arbres, à frôler le sol et à prendre de la hauteur pour admirer le paysage. C’est déjà très plaisant.

En mode Sport, les accélérations sont franches avec un passage de 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes
En mode Sport, les accélérations sont franches avec un passage de 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes

Mais c’est en passant en mode S que les choses deviennent vraiment fun. Les accélérations sont franches (de 0 à 100 km/h en 2s, ça décoiffe), les virages plus serrés… On a l’impression de piloter un vrai petit bolide ! Et grâce à l’incroyable qualité d’image du casque, l’immersion est totale. On voit chaque détail du paysage qui défile à toute berzingue, on ressent presque le vent sur son visage… Bluffant !

Bien sûr, en tant que néophyte, je me suis bien gardé de tester le mode M et ses 140km/h max. J’ai déjà eu assez de frayeurs (et de crashs évidemment) en jonglant entre le N et le S. Mais une chose est sûre : passé l’apprentissage, ce drone offre un potentiel de fun et de créativité énorme. Les vidéos de course-poursuite et de vols « freestyle » réalisées par des pilotes expérimentés sont absolument époustouflantes. De quoi donner envie de vite progresser !

La qualité d’image : du très bon, dans les conditions idéales

Passons maintenant à la partie « image ». Là encore, le DJI FPV fait forte impression… à condition de respecter certaines limites.

La caméra embarquée filme jusqu’en 4K 60 ips avec un champ de vision horizontal de 150°. Elle est montée sur une nacelle stabilisée sur 1 axe (l’inclinaison) pour compenser les mouvements les plus brusques. Et le résultat à l’écran est globalement excellent !

En conditions lumineuses, les images sont très détaillées, les couleurs naturelles et la stabilisation efficace. Bien sûr, en volant à tombeau ouvert, on observe régulièrement des effets de rolling shutter (distorsion) et de flou de bougé. Normal sur un drone aussi rapide et nerveux. Mais dans l’ensemble, c’est largement exploitable.

En basse lumière en revanche (fin de journée, temps couvert…), la qualité dégringole rapidement, avec d’importants dégradés dans les zones sombres et du bruit numérique. Mieux vaut donc réserver ses sessions de vol au grand soleil.

La caméra embarquée sur le DJI FPV filme jusqu'en 4K 60 ips avec un champ de vision horizontal de 150°.
La caméra embarquée sur le DJI FPV filme jusqu’en 4K 60 ips avec un champ de vision horizontal de 150°.

Concernant le son, la caméra intègre des micros permettant de capter l’ambiance, mais ne vous attendez pas à des miracles. En effet, le son est de qualité très moyenne et capte surtout le bruit des moteurs. Un point faible classique chez DJI qui n’apporte pas non plus de solution pour connecter un micro sans fil. Dommage.

Côté formats d’enregistrement, le DJI FPV gère le H.264 et H.265 en 4K, 2,7K, 1080p et 720p. Le débit est limité à 120 Mb/s, ce qui est suffisant pour de la diffusion en ligne, mais un peu juste pour de la post-production poussée. Par ailleurs, on apprécie la possibilité de basculer sur un profil d’image plus neutre (D-Cinelike) pour calibrer les couleurs en post.

Enfin, un mot sur la partie photo : le drone gère le format JPEG (pas de RAW) en 4000 x 3000 px (12 MP). C’est suffisant pour immortaliser un joli paysage ou partager un cliché en ligne, mais n’espérez pas en faire un tirage en grand format. Cela dit, un drone FPV n’a clairement pas vocation à remplacer un appareil photo !

L’autonomie : comptez moins de 20 minutes en pratique

C’est un fait, les drones FPV ne sont pas réputés pour leur endurance. Et même si DJI annonce fièrement « jusqu’à 20 minutes d’autonomie », en pratique c’est un peu moins glorieux.

Au cours de mes essais, en mode N, avec peu de vent et sans trop solliciter les moteurs, j’ai réussi à atteindre les 18-19 minutes de vol en moyenne, avant que le drone ne déclenche son RTH (retour automatique). C’est déjà pas mal !

Mais en mode S, avec quelques accélérations et poussées de vitesse de temps en temps, l’autonomie dégringolait plutôt aux alentours de 12-13 minutes. Encore plus court en mode M bien sûr, puisque sollicitant davantage les moteurs et la batterie.

En mode Sport, l'autonomie du DJI FPV se situe aux alentours de 12 à 13 minutes.
En mode Sport, l’autonomie du DJI FPV se situe aux alentours de 12 à 13 minutes.

Bref, si l’on veut vraiment profiter de son DJI FPV sans compter son temps, mieux vaut prévoir 2 ou 3 batteries (vendues 159 € pièce, ouch). Sinon, l’autonomie reste dans la moyenne haute des drones de cette catégorie.

Côté charge, comptez environ 50 minutes pour recharger une batterie à 100 % avec le chargeur fourni. Plutôt raisonnable.

Les accessoires : indispensables ou gadgets ?

Comme d’habitude, DJI propose tout un écosystème d’accessoires autour de son drone, que l’on peut acheter en option au moment de la commande ou plus tard. Clairement, certains sont plus indispensables que d’autres.

Le « Fly More Kit » (279 €) me semble être le minimum. Il comprend 2 batteries supplémentaires, un hub de charge multiple et des hélices de rechange. Un bon investissement pour voler plus longtemps. À l’inverse, les hélices colorées en carbone (59 € les 4), le sac de transport (69 €) ou le chargeur pour voiture (79 €) me semblent plus anecdotiques. À voir selon vos usages.

DJI FPV : des accessoires plus ou moins utiles
DJI FPV : des accessoires plus ou moins utiles

Enfin, mention spéciale pour le Motion Controller (149 €), une radiocommande alternative qui permet de piloter le drone… avec une seule main en détectant les mouvements ! Ultra intuitif, ce périphérique promet de révolutionner le pilotage. Affaire à suivre !

Un mot sur la réglementation

Impossible de terminer ce test sans évoquer la réglementation en vigueur pour piloter un drone de loisir en France. Et autant vous dire que ça se complique pour le DJI FPV !

En effet, au vu de son poids supérieur à 800 grammes, il tombe dans la catégorie des drones « les plus lourds » pour la DGAC. Conséquence :

  • Obligation d’enregistrer son appareil auprès de la DGAC et d’apposer son numéro d’enregistrement sur le drone
  • Obligation de suivre une formation en ligne sur AlphaTango (gratuit mais chronophage)
  • Interdiction stricte de survoler des personnes
  • Distance maximale en vue : 100 m
  • Hauteur maximale : 120 m
  • Pas de vol de nuit
  • Pas de vol en agglomération
  • Pas de vol près d’aéroport, aérodrome, hélicoptère, etc.

Par ailleurs, comme le pilotage se fait en immersion (et donc sans voir le drone à l’œil nu), la réglementation impose qu’une autre personne soit présente lors du vol pour garder le drone dans son champ de vision. On parle alors de « vol en double commande ».

Bref, cumulez toutes ces contraintes et il ne reste plus beaucoup de zones où faire légalement voler son DJI FPV ! Heureusement, l’application DJI Fly vous aide à y voir plus clair avec des cartes qui indiquent les zones autorisées ou non. Mais clairement, en ville ou en zone péri-urbaine, c’est quasi-mission impossible.

Un conseil donc : prenez le temps de bien vous renseigner sur la réglementation et prévoyez de faire vos premiers vols dans de grandes étendues dégagées à la campagne. Vous trouverez aussi des clubs qui ont des terrains dédiés. L’idéal pour progresser en toute sérénité !

Prix

Cette section contient des liens d’affiliation. Nous ne recommandons que des drones que nous avons personnellement testés et approuvés. En tant que Partenaire Amazon, nous réalisons un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises.

Le DJI FPV est disponible à partir de 719 € (prix conseillé) chez des revendeurs comme Amazon (voir l’offre) ou la Fnac (voir l’offre).

Verdict

Au final, que penser de ce DJI FPV après quelques jours d’utilisation ? Pour moi, c’est clairement une excellente surprise et sûrement l’un des drones les plus fun que j’ai eu entre les mains ! Voici un petit résumé des points forts et points faibles :

Les points forts :

  • Le plaisir de pilotage immédiat, même pour un débutant
  • La qualité de fabrication et les finitions
  • Le superbe rendu du casque FPV V2
  • Les 3 modes de vol évolutifs
  • Les vidéos 4K bien détaillées et stabilisées
  • L’autonomie correcte pour un drone FPV.

Les points faibles :

  • Le prix élevé (surtout avec les accessoires)
  • L’absence de simulateur de vol intégré
  • La qualité photo et vidéo en basse lumière
  • Les contraintes réglementaires qui limitent les zones de vol.

Au vu de ces éléments, je pense que le DJI FPV s’adresse avant tout à deux types de public :

  1. Les pilotes de drones confirmés (DJI ou autres) qui veulent passer à la vitesse supérieure et découvrir les joies du pilotage en immersion, mais qui ne veulent pas se prendre la tête avec un drone FPV classique à monter soi-même.
  2. Les passionnés de technologie et de sensations fortes qui sont prêts à mettre le prix pour s’offrir ce qui se fait de mieux en matière de drone FPV clé-en-main aujourd’hui.

Si vous vous retrouvez dans l’une de ces deux catégories, foncez ! Le DJI FPV risque de vite devenir votre nouveau jouet préféré… et une grande source de vidéos spectaculaires.

En revanche, si vous débutez tout juste dans l’univers des drones et/ou que votre budget est plus serré, je vous conseille plutôt de commencer avec un drone plus abordable et polyvalent comme un DJI Mini. Vous pourrez toujours passer au FPV plus tard, une fois les bases acquises !