Le nouveau DJI Air 3 vient renouveler le milieu de gamme des drones du géant chinois. Successeur de l’excellent DJI Air 2S sorti il y a 2 ans, il adopte un look plus proche du Mavic 3 Pro et apporte son lot d’améliorations, notamment en termes de qualité d’image et d’autonomie. Est-il fait pour vous ? C’est ce que nous allons voir ensemble dans ce test complet.
Design et construction : un air de Mavic en plus compact
Au premier abord, le DJI Air 3 ressemble comme deux gouttes d’eau aux drones phares de DJI, les Mavic 3 et 3 Pro. Le coloris gris est identique et les différences sont minimes une fois l’appareil plié :
- Il est un peu plus court
- Un peu moins épais
- Un peu moins large
- Un peu moins haut.
En bref, un peu moins volumineux dans son ensemble, ce qui va dans le bon sens pour un drone qu’on emmène partout. Une fois les bras dépliés par contre, l’écart de taille se remarque davantage, principalement au niveau de la longueur des bras. Il est donc bel et bien plus compact, même si l’écart reste limité.
Avec ses 722 grammes sur la balance (batterie incluse), le DJI Air 3 pèse 125 grammes de plus que son prédécesseur l’Air 2S. Cela reste néanmoins 238 grammes de moins qu’un Mavic 3 Pro. Ce gain de poids s’explique par l’intégration de nouveaux composants et l’augmentation de la capacité de la batterie sur laquelle nous reviendrons.
La qualité de fabrication est excellente, comme toujours chez DJI. Chaque élément est parfaitement intégré et ajusté, que ce soit :
- Le châssis en plastique robuste au toucher agréable
- Les bras en aluminium résistants
- La nacelle stabilisée sur 3 axes protégée par une coque en plastique un peu dure à emboîter au début
- Les moteurs brushless puissants
- Les hélices repliables avec système de montage rapide et détrompeur (impossible de se tromper entre les hélices avant et arrière)
- Les nombreux capteurs et caméras pour la détection d’obstacles
- Les LED de positionnement clignotantes
- Le système d’éclairage intégré pour faciliter les atterrissages de nuit.
L’ensemble inspire confiance et devrait encaisser les aléas du terrain sans broncher. Évitez malgré tout de trop tester sa résistance, DJI ne communique aucune certification d’étanchéité (norme IP). Ce qui ne m’a pas empêché de voler sous la pluie à quelques reprises pendant mes tests sans rencontrer de problème. Disons que les averses ne sont pas un souci, mais qu’il vaut mieux éviter de s’attarder sous un bon gros orage.
Pliage et rangement : plutôt facile
Pour ranger le DJI Air 3, il suffit de replier ses 4 bras :
- Commencez impérativement par replier les bras avant, sinon vous risquez d’abîmer la nacelle et les hélices.
- Rabattez ensuite les bras arrière.
- Utilisez la protection de nacelle en plastique transparent fournie pour protéger les caméras et objectifs pendant le transport.
Rien de bien compliqué, le système est similaire à celui des Mavic. Vous pouvez ensuite ranger le drone dans sa sacoche de transport officielle en nylon fournie avec le combo Fly More que je vous recommande. Très compacte et légère, elle protègera efficacement votre Air 3 et pourra accueillir 3 batteries, la radiocommande, des filtres ND et quelques accessoires.
Radiocommande et transmission vidéo : la nouvelle référence ?
Le DJI Air 3 est compatible avec deux radiocommandes selon la version choisie :
- La nouvelle RC-N2, évolution de la RC-N1, qui nécessite de connecter votre smartphone pour avoir le retour vidéo.
- La toute nouvelle DJI RC 2, équipée d’un écran intégré de 5,5 pouces, qui succède à la DJI RC sortie avec le DJI Mini 3 Pro.
J’ai pu tester le drone avec la RC 2 et je dois dire que c’est un vrai plaisir. Pas besoin de smartphone, l’écran est suffisamment lumineux pour voir quelque chose même en plein soleil (même s’il faut plisser un peu les yeux) et son autonomie de 3 à 4 heures est très confortable pour enchaîner les vols. Deux molettes supplémentaires font leur apparition pour ajuster facilement certains paramètres.
Les manettes sont détachables pour faciliter le transport et le système de fixation a été amélioré par rapport à la DJI RC. Le cache en caoutchouc qui protégeait le port USB-C et le slot microSD sur la DJI RC a disparu, il ne tenait pas bien longtemps de toute façon.
Surtout, la RC 2 intègre le nouveau système de transmission OcuSync 3.0 (aussi appelé O3) qui promet une portée maximale de 10 km en 1080p à 60 images par seconde. En utilisant les bandes Wi-Fi 2,4 GHz, 5,8 GHz et 5,1 GHz (nouveauté) couplées à 4 antennes, la liaison est plus stable et résistante aux interférences.
Lors de mes tests, je n’ai jamais atteint la portée maximale annoncée, mais j’ai pu voler sans problème à plus de 2 km tout en conservant un signal vidéo impeccable. Aucun lag ni coupure à déplorer, la liaison est d’une stabilité exemplaire.
Dernier point important, si la RC 2 fonctionne sous Android, il n’est pas possible d’installer d’autres applications que l’app DJI Fly. Pas de Netflix ou de jeux pendant que le drone vole tout seul !
Batterie et autonomie : en grand progrès
Le DJI Air 3 utilise une nouvelle batterie de 4 281 mAh (15,4 V) qui lui permet de gagner plus de 10 minutes d’autonomie par rapport à l’Air 2S. DJI promet ainsi un temps de vol maximal de 46 minutes dans des conditions optimales (sans vent, à vitesse constante de 32,4 km/h).
Un très beau score sur le papier, que j’ai pu approcher en conditions réelles avec environ 38 minutes de vol en moyenne en volant doucement, vers 25-30 km/h. Dès que vous augmentez la vitesse ou que le vent se lève, l’autonomie chute rapidement. Comptez plutôt 28 à 32 minutes en utilisation normale, ce qui reste très bon pour un drone de cette catégorie.
La recharge complète prend environ 1h20 avec le chargeur 65W fourni, et un peu moins d’1 heure si vous optez pour le chargeur 100W en option. La station de charge pour 3 batteries livrée avec le combo Fly More est très pratique et intelligente. Elle recharge en priorité la batterie la plus chargée, puis la 2e, puis la 3e, de façon à avoir rapidement une batterie pleine pour redécoller sans attendre.
Poids et législation applicable
Avec ses 722 grammes (batterie incluse), le DJI Air 3 entre dans la catégorie C1 de la réglementation européenne. Cela signifie que :
- Vous devez enregistrer votre drone et vous déclarer comme télépilote sur le site AlphaTango.
- Vous devez apposer votre numéro d’enregistrement sur le drone.
- Vous devez suivre la formation en ligne et réussir l’examen théorique.
- Vous pouvez voler à proximité des personnes, mais pas au-dessus.
Attention néanmoins, la réglementation française interdit toujours le survol des personnes et de l’espace public en agglomération, même avec un drone C1. Logique !
Performances en vol : précision et agilité
Une fois en l’air, le DJI Air 3 se montre joueur et précis. Les moteurs puissants lui confèrent une agilité remarquable, que ce soit pour les déplacements dans les 3 axes ou les changements d’altitude. La stabilité est au rendez-vous, même par vent fort (résistance jusqu’à 42 km/h, soit force 6 sur l’échelle de Beaufort).
Trois modes de vol sont disponibles selon vos envies et votre niveau :
- Mode N (Normal) : pour des déplacements doux et précis, idéal pour filmer. Vitesse maximale de 17 m/s (61,2 km/h).
- Mode S (Sport) : pour s’amuser et profiter des performances. Les mouvements sont plus vifs et la vitesse monte à 19 m/s (68,4 km/h).
- Mode C (Cine) : limite la vitesse à 5 m/s (18 km/h) pour filmer des plans très fluides. Parfait pour des travellings.
Le drone est propulsé par 4 moteurs brushless qui lui permettent une accélération rapide et un freinage efficace. Il grimpe à 8 m/s et descend à 6 m/s au maximum. Le GPS intègre les constellations GPS, Glonass, Galileo et BeiDou pour un positionnement optimal.
Le décollage et l’atterrissage sont automatiques. Après avoir trouvé un endroit dégagé et plat, placez le drone au sol, allumez la radiocommande puis le drone, attendez la connexion, et appuyez sur le bouton Décollage pour que l’Air 3 s’élève automatiquement à 1,2 m. Il suffit ensuite de le récupérer avec la main à l’atterrissage.
En cas de perte du signal radio ou de niveau de batterie critique, le drone revient automatiquement à son point de départ et se pose seul (fonction RTH, Return To Home). Le positionnement est alors ultra précis grâce à une caméra pointée vers le sol.
Sécurité en vol et détection d’obstacles
Le DJI Air 3 intègre de nombreux capteurs sur toutes ses faces pour détecter les obstacles et éviter les collisions. On retrouve :
- Des caméras grand-angle à l’avant, à l’arrière, sur les côtés et au-dessus
- Des capteurs infrarouges à l’avant, à l’arrière et en dessous
- Des capteurs à ultrasons sous le drone.
La portée de détection maximale est de 40 m à l’avant, 33 m à l’arrière, 25 m sur les côtés et 22 m au-dessus. Une véritable bulle de protection qui évitera bien des crashs. La technologie APAS 5.0 (Advanced Pilot Assistance Systems) gère l’évitement d’obstacles de façon autonome.
Deux modes sont disponibles :
- Contournement : le drone contourne l’obstacle pour le dépasser
- Freinage : le drone freine et fait du surplace face à un obstacle.
En cas d’obstacles multiples, le drone peut aussi passer au-dessus s’il y a suffisamment d’espace. C’est bluffant d’efficacité et totalement transparent pour le pilote. En mode Sport par contre, seul le freinage d’urgence est actif.
En cas de collision quand même, les hélices s’arrêtent instantanément pour limiter les dégâts, et le drone est équipé d’un GPS pour le localiser facilement, même dans les hautes herbes. Un atout supplémentaire pour voler sereinement.
Modes de vol intelligents, survol automatique
Le DJI Air 3 dispose de nombreux modes de vol intelligents qui facilitent la création de plans complexes sans être un pro du pilotage. On retrouve les classiques :
- Dronie, Rocket, Circle, Helix, Boomerang… pour créer des plans dynamiques en quelques clics
- ActiveTrack 5.0 pour suivre un sujet en mouvement (humain, véhicule, bateau…) tout en gardant la caméra centrée dessus
- Hyperlapse pour réaliser des timelapses avec déplacement du drone
- Panoramas (sphérique, 180°, vertical, grand angle) jusqu’à 8192 x 3500 pixels
- Et bien d’autres encore à découvrir dans l’application DJI Fly.
Une fonction de survol automatique de points d’intérêt est aussi disponible. Définissez jusqu’à 200 points de passage sur la carte, avec les actions à réaliser (photo, vidéo, angle de caméra, vitesse…) et le DJI Air 3 effectuera la mission de façon 100% autonome. Idéal pour des prises de vue répétitives ou des inspections techniques par exemple.
Enfin, la fonction Mastershots permet de combiner plusieurs modes de vol pour générer une courte vidéo dynamique de 15 à 30 secondes, idéale pour les réseaux sociaux. Vous n’avez plus qu’à sélectionner les séquences à conserver et ajouter une musique !
Difficile de faire plus complet. DJI propose même des tutoriels vidéo intégrés à l’app pour apprendre rapidement à utiliser toutes ces fonctions. Que vous soyez débutant ou pilote confirmé, vous trouverez forcément de quoi alimenter votre créativité.
Caméra et qualité d’image : l’atout maître du DJI Air 3
Mais la vraie star du DJI Air 3, c’est sa caméra. Ou plutôt SES caméras, puisqu’il intègre pour la première fois sur un drone Air deux capteurs, chacun associé à une optique spécifique :
- Un capteur CMOS 1/1,3″ de 48 MP (8064×6048 pixels) avec objectif grand-angle équivalent 24 mm (champ de vision 84°), ouverture f/1,7
- Un capteur CMOS 1/1,3″ de 12 MP (4096×3072 pixels) avec téléobjectif équivalent 70 mm (champ de vision 15°), ouverture f/2,8.
Ces deux modules sont installés sur une nacelle 3 axes qui assure une stabilisation mécanique remarquable, même en cas de vent ou de mouvements brusques. Le passage d’une caméra à l’autre se fait d’un simple clic dans l’application.
Quelques caractéristiques supplémentaires pour les férus de technique :
- Plage ISO : 100-6400
- Vitesse d’obturation électronique : 1/8000s à 8s
- Système autofocus hybride (PDAF + contraste)
- Formats photo : JPEG et DNG (RAW)
- Formats vidéo : MP4 et MOV (H.264 et H.265).
En pratique, la qualité d’image est époustouflante pour un drone de cette taille. Les photos sont très détaillées, avec une excellente plage dynamique qui préserve les hautes lumières et ombres, et des couleurs éclatantes sans être criardes.
De nuit, le drone s’en sort très bien également grâce à son capteur 1/1,3″ performant à hauts ISO et sa stabilisation sans faille. Les clichés sont très peu bruités et remplis de détails, même dans des conditions de faible éclairage.
La polyvalence offerte par le double capteur et la possibilité de passer du 24 mm au 70 mm d’un clic ouvrent de nombreuses possibilités créatives. Portrait, paysage, architecture… tous les styles sont permis. Le 70 mm est aussi salvateur pour se rapprocher de sujets difficiles d’accès ou d’animaux sauvages par exemple.
Côté vidéo, le DJI Air 3 filme jusqu’en 4K Ultra HD (3840×2160 pixels) à 60 images/seconde, avec un débit de 150 Mb/s. Le rendu est incroyablement piqué et fluide, les mouvements de caméra parfaitement stabilisés. On peut réduire la cadence à 24, 25 ou 30 i/s pour un rendu plus cinématique.
Les ralentis sont possibles en 4K 100 i/s (4x slower) et en 1080p jusqu’à 200 i/s (8x slower) pour un effet « bullet time » saisissant. Un mode Hyperlapse permet aussi de générer des timelapses en déplacement à vitesse jusqu’à 8x. Les créatifs apprécieront !
Enfin, les vidéos peuvent être enregistrées en mode Normal (8 bits), HDR (10 bits) ou D-Log M (10 bits) pour préserver le maximum de dynamique et de latitude en post-production. Des LUTs (presets d’étalonnage) sont fournies pour facilement donner un look cinéma aux séquences.
En résumé, que ce soit pour la photo ou la vidéo, le DJI Air 3 établit un nouveau standard sur ce segment de drones « mid-range ». La qualité d’image n’a pas à rougir face aux boîtiers milieu de gamme et ouvre de nombreuses possibilités pour les amateurs éclairés comme les professionnels.
Stockage des images, compatibilité et application
Le DJI Air 3 dispose d’un stockage interne de 8 Go, au format NTFS, qui permet de dépanner en cas d’oubli de carte mémoire. C’est toujours ça de pris, mais on peut vite se sentir à l’étroit, surtout si on filme en 4K.
Heureusement, le drone est équipé d’un slot pour carte microSD, jusqu’à 256 Go. Nous vous recommandons d’opter pour une carte rapide, estampillée V30 ou UHS-3, comme une SanDisk Extreme Pro ou une Lexar Professional 1066x, pour être certain de ne perdre aucune image. Comptez environ 500 Mo/minute en 4K 60p.
Une fois la carte pleine, il suffit de la glisser dans un adaptateur SD puis un lecteur de carte USB pour accéder aux rushes sur ordinateur. Le drone intègre aussi un port USB-C qui permet de transférer les fichiers directement, mais c’est nettement plus lent.
Compatible Windows, Mac, iPad et Android, vous pourrez utiliser le logiciel de votre choix pour visualiser et traiter vos images et vidéos. L’application DJI Fly permet aussi de visualiser et télécharger les médias sur votre smartphone ou tablette très facilement.
DJI Fly & Mastershots : des fonctions bien pensées
Pour piloter le DJI Air 3, contrôler la caméra et accéder à toutes ses fonctions autonomes, il faut utiliser l’application DJI Fly. Disponible gratuitement sur iOS et Android, elle est plutôt intuitive et bien pensée malgré quelques menus fouillis.
On retrouve en page d’accueil toutes les informations essentielles : niveau de batterie, force du signal radio et GPS, altitude, distance, mode de vol… La vue caméra occupe la majeure partie de l’écran, avec les réglages de prise de vue (format, résolution, ISO, vitesse…) facilement accessibles.
Un mode « débutant » permet de brider la vitesse et l’altitude du drone le temps de prendre ses marques. Le retour vidéo est d’excellente qualité, avec un léger lag qui ne gêne pas le pilotage. En cas de perte de signal, le drone revient automatiquement se poser à son point de départ.
Parmi les nombreuses fonctions offertes par l’app, on apprécie particulièrement le mode Mastershots. Une fois le sujet principal cadré, le drone génère automatiquement une courte vidéo dynamique en combinant des plans de vol classiques (Dronie, Rocket, Circle, Helix…) avec des transitions fluides. Il suffit ensuite de sélectionner les séquences à conserver et d’ajouter une musique pour obtenir un clip sympa à partager en quelques clics. Pratique et bien vu pour les néophytes qui souhaitent rapidement produire de jolies vidéos sans se prendre la tête. Les utilisateurs avancés préféreront néanmoins créer leurs plans sur-mesure pour plus de contrôle créatif.
L’application permet aussi de mettre à jour facilement le firmware du drone et de la radiocommande, de calibrer les différents capteurs, de gérer les licences et autorisations de vol, de consulter ses statistiques (heures de vol, distance parcourue…), les tutoriels ou encore de partager ses plus belles créations avec la communauté. Tout ce qu’il faut, sans superflus.
Prix, configurations et accessoires
Cette section contient des liens d’affiliation. Nous ne recommandons que des drones que nous avons personnellement testés et approuvés. En tant que Partenaire Amazon, nous réalisons un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises.
Le DJI Air 3 avec radiocommande DJI RC-N2 (sans écran) est disponible à partir de 999 € (prix conseillé) chez des revendeurs comme Amazon (voir l’offre) ou la Fnac (voir l’offre).
Le DJI Air 3 Fly More Combo avec radiocommande DJI RC-N2 (sans écran) est disponible à partir de 1 349 € (prix conseillé) chez des revendeurs comme Amazon (voir l’offre) ou la Fnac (voir l’offre).
Le DJI Air 3 Fly More Combo avec radiocommande DJI RC 2 (avec écran intégré) est disponible à partir de 1 549 € (prix conseillé) chez des revendeurs comme Amazon (voir l’offre) ou la Fnac (voir l’offre).
Si votre budget vous le permet, nous vous recommandons vivement d’opter pour l’une des versions Fly More Combo, bien plus intéressantes et économiques que d’acheter les accessoires séparément par la suite.
D’autres accessoires optionnels existent, comme :
- Une extension d’assurance DJI Care Refresh (pour 2 remplacements en cas de crash)
- Un sac à dos dédié DJI Shoulder Bag
- Un filtre polarisant pour réduire les reflets
- Un chargeur multiple pour recharger 2 batteries supplémentaires en même temps
- Des hélices de rechange.
À vous de voir selon vos besoins et votre utilisation !
Bilan après 1 mois d’utilisation
Après 1 mois d’utilisation intensive du DJI Air 3, aussi bien pour de la photo que de la vidéo, de jour comme de nuit, en campagne comme en ville, voici mon bilan :
- Bien conçu et intuitif, le DJI Air 3 est un vrai plaisir à utiliser au quotidien. Compact et léger, il se glisse dans n’importe quel sac et se déplie en quelques secondes. Les commandes sont précises et réactives, le retour vidéo instantané.
- Performant et polyvalent, il s’adapte à tous les scénarios grâce à sa double caméra 24-70 mm et ses nombreux modes de prise de vue. Que vous recherchiez un grand angle pour saisir un paysage, un téléobjectif pour isoler un sujet ou des plans originaux, tout est possible.
- Autonome et endurant, il offre jusqu’à 38 minutes de vol par batterie, de quoi prendre le temps de composer ses images sans stresser. La station de charge permet de rapidement enchaîner les vols, et le drone revient automatiquement se poser en cas de problème.
- Sûr et fiable, il est bardé de capteurs intelligents qui évitent les collisions même en environnement complexe. Confier un drone à 1 000 balles à une IA fait flipper au début, mais on s’y habitue vite. Après quelques dizaines d’heures de vol sans aucun crash, la confiance est établie.
- Excellent en photo comme en vidéo, il capture des images ultra détaillées, bien contrastées et aux couleurs naturelles. La stabilisation mécanique sur nacelle est un vrai plus pour obtenir des vidéos fluides, et les séquences en 4K 60p en D-Log M raviront les amateurs d’images.
- Simple à prendre en main mais riche en fonctions avancées, il saura convenir aux débutants comme aux experts grâce à l’application DJI Fly très complète. Que vous vouliez simplement appuyer sur un bouton ou au contraire peaufiner les réglages, tout est possible.
Bref, le DJI Air 3 coche vraiment toutes les cases. C’est clairement le meilleur drone à moins de 1 000 euros actuellement, et de loin. Si vous recherchez un appareil compact, performant et sûr pour filmer vos aventures et explorer la photographie aérienne, foncez les yeux fermés.
Côté critique, on pourra simplement lui reprocher son prix en légère hausse, l’absence de filtres ND fournis (indispensables pour filmer en plein soleil) et une ergonomie encore un peu brouillonne par moments dans l’app. Rien de rédhibitoire toutefois.